2023, année de lancement du Contrat Territorial Cher Montluçonnais

Approuvé par le Conseil d’Administration de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne le 15 décembre 2022, le Contrat Territorial (CT) Cher Montluçonnais est désormais entré en phase de mise en œuvre. L’année 2023 marque ainsi le début du lancement des toutes premières actions inscrites au contrat, sur ce territoire du Cher amont. Calibrées à partir de l’ensemble des études menées jusqu’en 2022, lors de la phase préparatoire du contrat dite « d’élaboration », ces actions œuvrent en faveur de l’amélioration de l‘état de la ressource en eau du territoire.

Le 15 septembre 2023 : signature officielle du CT Cher Montluçonnais 2023-2025

Les représentants des collectivités et des structures signataires se sont retrouvés vendredi 15 septembre 2023, à la Cité Administrative de Montluçon pour la signature officielle du Contrat Territorial Cher Montluçonnais 2023 – 2025.
En effet, signé administrativement le 20 juin dernier, cette seconde signature – symbolique – a rassemblé devant une trentaine d’invités, l’ensemble des signataires engagés pour une gestion concertée de ce sous bassin-versant du Cher amont. Au cours de cette cérémonie, plusieurs discours encourageants pour la démarche se sont succédés.
La cérémonie a été clôturée par la visite d’un site qui fera prochainement l’objet de travaux de reméandrage : les bords du Lamaron dans sa partie urbaine et canalisée (centre de Montluçon). Restauré également sur d’autres transects de son cours grâce à l’intervention d’autres acteurs (Commentry, Montmarault, Néris Communauté, Fédération de Pêche de l’Allier), ce site illustre aussi le rôle fédérateur d’un contrat territorial notamment pour la transition écologique des collectivités.

Cérémonie de signature le 15/09/23
Visite du futur chantier du Lamaron

Près de 1,9 millions d’euros pour la phase 1 du CT (2023-2025)

La mise en œuvre du contrat est prévue pour une durée de 6 ans mais cette durée est divisée en deux phases : 2023 – 2025 (Phase 1) et 2026 – 2028 (Phase 2). Le bilan à mi-parcours, à l’issue de la phase 1 permettra en effet, de vérifier si les résultats commencent à être au rendez-vous ou auquel cas de réorienter les actions et donc d’adapter les celles à mener en phase 2 du contrat.

Avec 1 218 895 euros, les actions de restauration du fonctionnement des cours d’eau les plus altérés (en termes de continuité écologique et d’hydromorphologie) représentent plus de la moitié des dépenses prévues par le contrat.